Techniques d'improvisation

Je vais aborder dans ce chapitre les techniques pour improviser ou composer un solo,

La première chose, je vais revenir sur les accords, il y a un lien entre les accords de la progression et les notes des gammes qui vont servir pour improviser.

a) accord majeur = fondamentale tierce majeure à 2 tons de la fondamentale et quinte juste à 3 tons et ½ de la fondamentale

b) accord mineur = fondamentale tierce mineure à 1 ton ½ et quinte juste à 3 tons et ½ de la fondamentale

c) 7ème majeure à 5 tons et ½ de la fondamentale

d) 7ème mineure à 5 tons de la fondamentale


Exemple pour Do = Do Mi Sol


Dom = Do Mib Sol

Do7Maj. = Do Mi Sol Si

Do7 = Do Mi Sol Sib

Dom7 = Do Mib Sol Sib


Pour débuter l’improvisation je recommande d’utiliser la gamme la gamme pentatonique, qui est plus simple d’utilisation, pour ce premier exemple, la tonalité est Lam.

Sur la piste 1 se trouve la progression d’accords, sur la piste 2 le solo,

On notera dans la mesure 2 et 3 une note extérieure à la gamme pentatonique de Lam mais elle appartient à la gamme diatonique de Lam.

Il faut porter un soin tout particulier aux notes « tenues », les notes qui terminent une phrase et qui durent, faites en sorte que ces notes appartiennent à l’accord sur lequel ces notes sont associées.







Sur cette même progression d’accord en tonalité de Lam, je peux jouer aussi avec la gamme de Lam diatonique, elle donne un caractère un peu plus solennel voir plus mélodieux que la gamme pentatonique de Lam.

Je recommande vivement de faire une étude de rythme car la mise en place de chaque plan nécessite une maîtrise parfaite du rythme, « l’étude de rythme » de Georges Dandelot est un très bon moyen de se familiariser avec les figures de notes.

Je précise que dans l’exemple utilisé dans les 2 cas, tous les accords sont tirés de la tonalité de Lam, (voir le chapitre sur la tonalité) je peux donc improviser sans avoir à changer de gamme, donc en pentatonique ou diatonique de Lam.

Ne pas hésiter à mélanger les gammes diatoniques et pentatoniques dans un même solo, ça évite de tomber dans la monotonie.

Comme avec les gammes pentatoniques, il faut faire attention aux notes de fin de phrase, faire en sorte que cette note fasse partie des notes qui composent l’accord sur laquelle est jouée.




Pour l’exemple suivant, je vais construire un solo sur une tonalité majeure :


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